La crise a bousculé le quotidien de chacun. Afin de pallier au manque entraîné par la crise sanitaire, le e-commerce a été fortement favorisé par les français. Mais avec un tel accroissement du e-commerce, comment se démarquer de la concurrence de plus en plus présente et continuer de séduire et de fidéliser les consommateurs ?
L’évolution des modes de consommation.
Des magasins vides, des lieux d’activité et de loisirs absents, des bars, des restaurants et boîtes de nuits désertes… L’attente de la réouverture de tous ces commerces est longue, et les besoins ne sont eux pas mis en “ pause ”. Mais alors, comment se faire plaisir de chez soi ?
C’est le défi de tous depuis le début de cette crise. Alors, afin de tenter de compenser ce manque, les français se sont dirigés vers le commerce en ligne. Magasins de vêtements, de sport, drogueries, nouvelles technologies, électroménager… Même le e-commerce alimentaire a vu ses taux exploser ces derniers mois. Au premier trimestre, nous avons pu observer un trafic de +47% sur les sites d’achat en ligne à travers 900 sites et 9 pays. En France ce taux de conversion augmente de près de 25% depuis le début de la crise sanitaire. Toutefois, on remarque que les français sont de plus en plus exigeants.
Des français plus exigeants.
Effectivement, nous sommes face à des acheteurs qui savent exactement ce qu’ils recherchent. Commençant à prendre le plis du e-commerce, ils passent moins de temps qu’auparavant sur un site de vente en ligne. -15% de temps de session sur un an. Le secteur le plus touché par ce phénomène est la grande distribution, avec un nombre de pages vues en chute de -47,5% ; suivi d’un trafic décroissant lui aussi, -33,4% sur un an.
L’accroissement de la concurrence en ligne.
Depuis le mois de mars dernier, le nombre de marques présentes sur la toile a explosé. Alors, les entreprises se retrouvent confrontées à un nouvel enjeu : se démarquer pour convaincre et fidéliser les clients.
Alors, les idées divergent. Certains font le pari des nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle ou la réalité augmentée. Le but : permettre au consommateur de se projeter et d’avoir une meilleure vision de l’objet. Un bon moyen donc de pallier au manque des magasins physiques et au fait de ne pouvoir toucher les objets. Un bon moyen aussi de séduire et de convertir le client au commerce en ligne.
Par ailleurs, le marché de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle est en pleine expansion avec +76,9% estimé entre 2019 et 2024.
Une autre tendance se développe aussi et de manière évidente en cette période. Il s’agit bien sûr de la visioconférence. Ainsi, des magasins comme Printemps Haussman, Oxybul ou Marionnaud s’y sont prêtés avec leurs vendeurs dans le but de reproduire l’expérience d’achat physique, à travers un écran.
Il n’est pas certain que toutes ces méthodes de communication perdurent après la crise. Or, elles auront été d’un grand soutien pour nos commerçants en cette période difficile.